Charles Péguy naît à Orléans, le 7 janvier 1873. Orphelin de père à moins d’un an, il est élevé par sa mère et sa grand-mère.
Excellent élève, il fait ses études au lycée Lakanal à Sceaux, de 1891 à 1892, puis à Louis le Grand (1892-1893) et Sainte Barbe (1893-1894). Il entre à l’Ecole Normale Supérieure en 1894 où il rencontre l’écrivain Charles Andler, son professeur d’allemand qui habita 137 puis 159 Grande-Rue à Bourg-la-Reine.
En 1897, il est licencié ès Lettres et se tourne vers le journalisme. Il compose alors son drame Jeanne d’Arc. Cette même année, il se marie civilement avec Charlotte Baudouin avec laquelle il aura quatre enfants : Marcel en 1898 (qui vivra à Bourg-la-Reine de 1940 à 1965, au 24 avenue Galois) Germaine en 1901, Pierre en 1903 et Charles-Pierre en 1905 qui naîtra à Bourg-la-Reine, après sa mort.
En 1898, il crée la librairie socialiste Georges Bellais, puis les Cahiers de la quinzaine en 1900, comme éditeur indépendant, au 8 de la rue de la Sorbonne. Jusqu’à sa mort, il paraîtra 229 numéros ce dette revue, comprenant la majeure partie de ses œuvres, ainsi que celles de Romain Rolland, des Tharaud, de Julien Benda, Anatole France, Georges Sorel, Tolstoï, André Suarès et d’un autre réginaburgien qui habitait 14 rue St Cyr (avenue de la République) : Henri Bourrillon dit Pierre Hamp.
En 1913, au cours de l’été, il vient habiter à Bourg-la-Reine, au 7 rue André Theuriet, dans une maison où habitera plus tard l’écrivain Léon Bloy que Péguy avait traité de « vieil idiot ». Il met la dernière main aux 7644 vers de son poème EVE et écrit la note conjointe sur Monsieur Descartes et la philosophie cartésienne. Il laisse cette étude inachevée, au milieu d’une phrase, le 1er août 1914.
Le 2 août 1914, il quitte à jamais son pavillon. Il trouve la mort, le 5 septembre, près de Neufmoutiers, lors de la contre-offensive de la Marne.
1. Charles Péguy soldat
2. Hymne en hommage à Charles Péguy par Henry FEVRIER (1875-1957)
3. Maison de Charles PEGUY, 7 rue André Theuriet à Bourg-la-Reine : « Le pavillon était petit mais le jardin était heureusement assez grand. Il était même plus vaste que celui de la maison des Pins et c’était une des raisons pour lesquelles mon père l’avait loué. En arrière du jardin d’agrément qui se trouvait devant la maison, avec un sapin, des marronniers et un paulownia (et une vasque avec un jet d’eau qui cette fois marchait !), il y avait un vaste jardin potager qui s’enfonçait entre d’autres jardins vers les maisons lointaines de la Grande-Rue » (Marcel PEGUY – feuillets de l’Amitié – 61 – septembre 1957).
3bis. Plaque commémorative sur la dernière demeure de Charles PEGUY, 7 rue André Theuriet à Bourg-la-Reine, apposée le 11 novembre 1960
4. Inauguration de la rue Charles PEGUY à Bourg-la-Reine, le 11 novembre 1960, en présence de M. Andréone, M. Etienne Thieulin , Maire de Bourg-la-Reine, Melle Germaine Péguy et M. Paul Mainguy, Député des Hauts de Seine.
5. Stèle en hommage à Charles PEGUY au cimetière de Bourg-la-Reine, apposée le 17 octobre 2005